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Le plus vieux haras de France géré par la même famille

depuis plus de 150 ans

5ème génération de la famille de Talhouët-Roy à la tête du plus vieux haras de France.

Le domaine des Sablonnets, situé au Lude dans la Sarthe, vient de passer le cap des 150 ans d’existence et, fait unique en France, Antoine de Talhouët-Roy représente la cinquième génération de la famille à la tête  du haras après ses prédécesseurs, Auguste, Georges, Hervé et René, son père. La relève est assurée et la sixième génération est en marche, puisque les enfants d’Antoine, Blanche, Claire et Aymard, ont attrapé le virus de leur père.

En 1990, René, la 4ème génération, déjà octogénaire, n’a plus la force ni même la foi pour continuer. Il en a assez de remettre tous les ans de ses deniers personnels pour équilibrer les comptes du Haras des Sablonnets.

Alors à 28 ans, Antoine de Talhouët-Roy change de vie. "J'ai demandé à mon père si je pouvais tenter ma chance au haras. J'ai quitté Paris et mon poste dans une radio libre. Il n’est pas un doux rêveur, mais il y croit. «Je pense qu'il faut vivre ses rêves, car c'est la seule façon pour qu'ils s'accomplissent." telle est la réflexion d’Antoine de Talhouët-Roy. "Je suis toujours contemplatif, j'ai mon rythme, j'ai attendu mon heure".

Il y a donc près de vingt ans que le haras reprend «des couleurs» avec, aux commandes, la 5ème  génération. Antoine reprend donc le flambeau soutenu par sa famille.

Reconstruisant son histoire mot par mot, l'homme des Sablonnets donne un coup d'accélérateur, lorsqu'il double sa capacité. "Lorsque Serge Boucheron a cessé son activité, j'ai pris comme cadre son homme de confiance, Valentin Bérouard. Ensemble, nous avons développé le haras de Sivase, là où était entraîné Smadoun. Au total, nous pouvons accueillir entre 60 et 120 pensionnaires".

Ils décident donc de renouveler totalement l’effectif, ne gardant que Tutti, l’une des huit poulinières présentes au début des années 90. Après la vente, Antoine de Talhouët-Roy s’attèle à reconstituer une jumenterie, en investissant aux ventes dans de jeunes juments, souvent conseillé par Laurent Benoît sous l’entité Broadhurst Agency.

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